Hôtel Hubertus…oscillant entre ciel et terre
10 juin 2019

Vainqueur du premier prix dans la catégorie « bâtiments publics et de services » de la onzième édition du Grand Prix avec le projet « Hôtel Hubertus », l'agence noa* network of architecture a choisi les dalles en grès cérame Amazzonia de Casalgrande Padana.
Hôtel Hubertus
Aux pieds de la célèbre station de ski Plan de Corones située dans le Val Pusteria, à une altitude de 1 350 mètres environ, se dresse l’Hôtel Hubertus. Fondée par les architectes Lukas Rungger et Stefan Rier, noa* network of architecture a été chargée de sa restructuration et de son agrandissement. Spécialisée dans la réalisation et la restructuration d’hôtels du Haut-Adige, elle a choisi les dalles en grès cérame effet pierre de la collection Amazzonia, dans les couleurs Dragon Black et Dragon Green : des revêtements de sols et de murs pour une surface totale de 2.700 m2.
Le projet devait relever un défi particulier : conserver un langage architectural cohérent entre l’édifice existant et le nouveau, afin de créer une harmonie entre la structure existante et le volume à construire.
L’hôtel a été en grande partie reconstruit. L’agrandissement a été conçu pour comprendre 16 nouvelles suites, une nouvelle cuisine avec restaurants et « Stube », un hall d’accueil, une réception et une cave à vins, une salle de sport ainsi qu’un espace détente avec des terrasses panoramiques.
En ce qui concerne les espaces intérieurs, noa* network of architecture a choisi les couleurs Dragon Green et Dragon Black de la collection Amazzonia, déclinées dans les formats 30 x 60 cm et 60 x 60 cm, permettant ainsi de définir des espaces finis, comme une succession de différentes figures.
Espaces communs
Espace détente
Sauna
Spa
La nouvelle piscine est le point fort du projet : avec ses 25 mètres de longueur, 5 de largeur et 1,63 de profondeur, ce petit joyau d’ingénierie et d’architecture flotte, soutenu par de longues poutres en bois qui s’élèvent jusqu’à 17 mètres du sol.
La nouvelle piscine panoramique : entre ciel et terre
La charmante et séduisante piscine en surplomb, entièrement recouverte de dalles en grès cérame de la collection Amazzonia semble suspendue entre ciel et terre. Elle se projette vers le panorama de la vallée des Dolomites comme une sorte de belvédère où il fait bon nager. La piscine est totalement revêtue de dalles en grès cérame effet pierre de couleur Dragon Black : elle se fond ainsi dans le paysage environnant et s’intègre à merveille dans le splendide décor montagneux.
Tel un bloc erratique serti dans le cadre magique du Val Pusteria, la piscine en surplomb, suspendue par quatre piliers en métal recouverts de bois, s’avance dans le vide en produisant l’effet d’un grand rocher.
Entièrement recouverts de dalles en grès cérame, les murs de la piscine, ainsi que les poutres en mélèze, se fondent dans le paysage environnant. Semblable à un lac, l’ouvrage est immergé dans le paysage splendide et magique des Dolomites comme un objet ayant atterri aux pieds d’une montagne.
Comme un lac de montagne
La hauteur de 12 mètres à l’extrémité de la piscine donne au nageur l’impression de flotter. Cette sensation est renforcée par le mur frontal et par une petite partie du fond réalisée en verre transparent. Dans la partie la plus externe de la piscine, une fenêtre a en effet été réalisée pour regarder sous la piscine : un élément spectaculaire supplémentaire qui rend cette œuvre véritablement unique au monde.
Suivant les courbes de l’édifice, les nouvelles balustrades en métal revêtues par poudre et réalisées avec des grilles perforées remplacent les anciens éléments en bois en reproduisant les mêmes tonalités que celles du terrain.
Percevoir le lieu et deviner l’aspect spécial qu’il recèle et que le projet doit faire sien : voici l’esprit qui a animé noa* network of architecture, avec l’objectif de donner à la structure une nouvelle identité, en reprenant les caractéristiques du bâtiment existant et en respectant le cadre naturel intact et la tradition, tout en offrant une vision expérimentale audacieuse. Chaque élément du passé est ainsi réinterprété et réharmonisé avec le moderne, avant d’être intégré dans un dialogue intense avec le paysage environnant.
Photos: Alex Filz